vendredi 16 août 2013

La période "Axel"

La fin des années 80 vit le développement de la voltige avec l'arrivée des radios programmables et de planeurs spécifiques comme l'Axel de BLS, le Dardo de Modelhob ou des réalisations personnelles comme le Quartz de François Cahour ou le Samouraï de Jean-Luc Orain. Le groupe PJM se devait d'explorer cette voie encore inconnue en se fondant sur un modèle qui avait fait ses preuves: ce fut l'Axel qui fut choisi à cause de ses lignes tendues et son système ingénieux d'incidence variable et son absence de Karman sur le fuselage qui permettaient l'essai de différents profils.

un lien vers le banc d'essai de l'Axel dans Radio-Modélisme

un lien vers le banc d'essai de l'Axel dans Adepte


L'Axel de BLS essayé par Philippe David dans Modèle Magazine nous avait convaincu de la formule





Le master fut réalisé en mousse polyuréthane (matériau très utilisé pour les planches de surf) deux moules de fuselages furent réalisés , les ailes contrairement au modèle du commerce furent simplement recouvertes de bois exotique et non de fibre de verre. Le fuselage d'abord en résine polyester fut réalisé à partir de 1989 en résine époxy avec gelcoat et assemblé directement dans le moule.









Le modèle réalisé pesait près d'1Kg8 avec des servos haut de gamme et un fuselage renforcé , ce qui lui donnait une grande inertie et une ligne tendue. La voltige avec des débattements réduits était plutôt coulée ; le seul point noir était l'atterrissage car l'appareil allongeait notablement (beaucoup plus qu'un corback!)

L'idée de développer d'autres modèles sur un fuselage d'Axel vint naturellement: ainsi naquirent l'Astrel (des ailes copiées sur l'Astrild) montées sur une copie de fuselage d'Axel! Un modèle plus agréable car moins chargé mais moins typé voltige que l'Axel. Il était prévu à l'image des planeurs grandeur des rallonges amovibles pour changer l'envergure (de 2m à 2m40), elles s'avérèrent finalement inutiles, la version en 2m étant la plus homogène.

Enfin plus récemment l'Anofel, avec un arrière volontairement allégé (la dérive est coupée à la base et remplacée par le compensateur de dérive et les stabilisateurs sont en structure bois). Le plomb d'équilibrage est ainsi réduit ; avec des ailes en structure, le poids passe en dessous de 1kg500 et avec un Eppler193 comme profil , l'Axel devient un très bon voilier (on peut considérer qu'il s'agit de la version F3J de l'Axel!). Le modèle est presque à mettre dans toutes les mains tant le vol est facile.

2 commentaires:

  1. Bonsoir GianLuca, il y a presque 20ans que j'ai un moule de fuselage d'Axel dans le grenier. Je souhaite le construire et en profiter.
    Pourriez-vous me conseiller? La version ANOFEL me plait bien sur le papier. Je débute en vol et j'habite dans la campagne Bretonne, le vol de pente, ici...c'est pas ça! Auriez-vous des plans pour me faire une machine qui tourne correctement? Merci d'avance. Jérémy.C

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour, oui je peux vous conseiller, beaucoup d'ailes conviennent sur ce fuselage de 2m à 3m , l'astrel était muni d'une aile de 2m extensible à 2m50 avec Eppler 374 , c'est sans doute le meilleur compromis pour le vol de pente (à la fois de la voltige et du vol thermique). L'anofel qui semble vous intéressez est plus gratteur grâce à son profil Eppler 193 plus pour la restitution du soir en vol de pente ou le vol de plaine (je ne l'ai pas encore essayé en remorquage) . Les plans datent de 11 ou 12 ans , je dois les avoir quelque part. Par hasard, hier je suis tombé sur le plan du volet de dérive dans mon bazar de plans, je vais les chercher plus sérieusement. Je peux vous les scanner si ça vous dit après ce sont des brouillons, pas des plans professionnel. Bien à vous

    RépondreSupprimer