lundi 19 août 2013

l'aventure de l'électrique

Le vol silencieux est le domaine de prédilection du groupe PJM, il était normal qu'il s'intéresse au développement de la propulsion électrique, dès les débuts, en fait, avec une tentative avortée en 1980 grâce à la construction du planeur "Supertrique" de Modèle Magazine. Il faut dire que les moteurs et les batteries étaient très lourds, ce qui donnait peu de marge pour la construction du modèle, un essai sur le corback ne fut pas davantage probant.

Ce n'est qu'à partir des années 90 que PJM se ré-intéressa à l'électrique grâce au progrès des moteurs, des batteries NimH et des hélices optimisées. Tout d'abord avec des modèles du commerce (le Timothy de Hacker, l'easy Star de Multiplex )ou des dérivés comme un Axel électrifié avec un Speed700 en 10 éléments.
Enfin pour suivre l'essor de la propulsion, le groupe imagina ses propres modèles.

"L'easy Virus", à partir du milieu des 2000, voyait le jour, il s'inspirait très nettement du dernier né de Multiplex "l'easy Star". Il possède en effet la même disposition de la propulsion et le même moteur (le Permax400). C'est aussi un deux axes (direction+profondeur). La ressemblance ,cependant, s'arrête là car la structure n'est pas du tout la même : le fuselage est moulé en fibre de verre et résine epoxy dans le moule du "Virus" en supprimant les raccords karmans et en ajoutant une canne à pêche à l'arrière pour mettre en place les empennages confectionnés en dépron.
L'aile reprend le dessin du "Panda" de Multiplex, un autre modèle très apprécié du groupe PJM pour sa simplicité et ses qualités de vol vraiment bluffantes pour un si petit modèle. Il s'agit d'une aile rectangulaire à profil Jedelsky qui garantit une grande portance et une grande solidité.













PJM s'intéressa également à l'avion électrique qui devint très attractif (vol silencieux, non polluant, économique...). Le Baron de Christian Chauzit d'abord prévu pour un moteur thermique fut rapidement converti à l'électrique avec un Speed500 réducté et alimenté en 7 éléments. L'essai fut vraiment probant avec un modèle relativement facile à piloter, assez lent et réaliste en vol.















Une autre semi maquette "parkflyer" devrait être bientôt essayé (équipé d'un Speed400 en direct et 7éléments), il s'agit d'un mini pilatus Porter construit d'après un plan allemand de la revue FMT.



Il reste maintenant à PJM de suivre l'évolution de la propulsion électrique en adoptant la propulsion "brushless" et les batteries Lipo.
En espérant que ce soit pour bientôt...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire