samedi 17 août 2013

Le développement autour du "Pixel"

Le milieu des années 90 vit l'arrivée sur le marché de nouveaux petits planeurs de voltige révolutionnaires puisqu'ils se contentaient de deux voies (les ailerons mixées à la profondeur par un mélangeur électronique comme pour les ailes volantes tandis que l'empennage restait fixe) c'est ce que l'on appelle communément l'incidence intégrale. Le Pixel de François Cahour devint rapidement le bestseller de la jeune société Airtech.


Le Pixel de François Cahour présenté dans le RCM de Juillet 1995 nous avait beaucoup marqué.

Le Samouraï de Sig 



Parallèlement, la firme américaine SIG mettait sur le marché un planeur de voltige un peu plus grand que le Pixel doté lui aussi de ce système (le Samouraï).

L'idée d'alléger en supprimant une voie et toute la tringlerie vers l'empennage séduisit immédiatement le groupe PJM, mais il restait à définir le modèle sur lequel on allait mettre en place ce dispositif. L'idée géniale fut d'utiliser un fuselage d'Axel raccourci en supprimant la dérive et d'y adjoindre un empennage fixe en V. En multipliant toutes les cotes du Pixel par 1,2, on obtenait notre nouveau modèle, plus proche du Samouraï que du Pixel en taille. En revanche, on conservait les solutions aérodynamiques qui avaient fait le succès du Pixel (Eppler224) et aile en flèche au Bord d'attaque. C'était en somme une extrapolation du Pixel que l'on baptisa Super Pixie (Pixie voulant dire Lutin en anglais, ce qui allait bien avec le caractère du planeur et le nom faisait référence à sa source d'inspiration le Pixel).
Le modèle connut un grand succès et accumule encore les heures de vol, plus léger qu'un Axel (masse d'1kg200 environ) et aussi plus maniable, il fait merveille sur les petites pentes et vole par vent moyen. Plus voilier que le Pixel, il est plus facile à piloter mais il est aussi moins manoeuvrant (débattements moins fort).
Moins à l'aise en voltige mais plus sécurisant en vol, c'est l'appareil économique idéal pour la transition 3axes .

Enfin en 2001,le groupe PJM héritait d'ailes (un peu usées) du vrai Pixel. Après restauration, elles furent montées sur un fuselage personnel bricolé issu d'un moule de mini Fauvette sans le capot supérieur et allongeant la verrière pour passer au dessus des ailes.
Le résultat fut encourageant puisque l'appareil ne différait pratiquement pas du célèbre Pixel, on donnait une seconde vie à une paire d'ailes qui ne méritait pas une fin prématurée.

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